Le MODEC au parlement

Le premier vendredi du mois d'octobre de chaque année, est observé l'ouverture des sessions parlementaires jusqu'à la fin du mois de décembre. 

Cela a été l'occasion pour le Mouvement des Entreprises Comoriennes de présenter ses observations sur les projets de lois présentés aux représentants du peuples.

Ainsi, par rapport au projet de loi de finances 2021, le MODEC a saisi les parlementaires pour exprimer son inquiétude par rapport à l'augmentation des recettes dans les prévisions de l'Etat par rapport en 2020 alors que les entreprises, premières sources de recettes dans le budget de l'Etat, rencontrent des difficultés. En effet, en avril 2019 elles ont été touchées par le cyclone Kenneth et prtatiquement toute l'année 2020, les entreprises ont été paralysées par les mesures barrières prévenant contre la COVID 19. La demande du MODEC étant, entre autres, de prévoir un budget d'accompagnement aux entreprises, non prévues dans le projet de loi, ou encore de pouvoir être reçu par les parlementaires pour mieux défendre leurs positions. Ces demandes sont restées, malheureusement, sans suite et le MODEC copmpte les relances dans les prochaines sessions.

 

Le MODEC a, toutefois, été invité par le parlement à prendre part aux séances de travail de la Commission de finances sur le projet du nouveau code des investissements.

A ce niveau, le MODEC a défendu à travers les dispositions du projet de texte la défense des intérêts des entreprises locales. Dans ce sens, des points tels que l'appui aux toutes petites et moyennes entreprises, l'organisation de formation de renforcement de capacités au profit de la main d'oeuvre locale, la transparence sur les zones et secteurs d'investissements ou encore le suivi sur l'engagement des investisseurs locaux et étrangers ont été soulevés. Sur ce dernier point, la demande du MODEC d'être impliqué dans la commission de contrôle n'a pas été adoptée. Par rapport aux autres points, par contre, le MODEC espère que ses observations aient été prises en considération.